Seiko-Yuki
📍울특별시_Séoul_South Korea
Quand j'étais jeune je voyais déjà les enfants de l'école jouer au loup, au ballon ou bien à cache-cache. Moi j'étais le petit garçon, maigrichon assit dans le fond de la cour entrain de bouquiner son roman d'Harry Potter en me pensant être le héros principal. Le petit héros avec de la magie me permettant de sauver mes amis. Enfin moi, j'étais tellement renfermé que les seuls amis que j'avais c'était ma grande sœur et mes nombreuses peluches attraper pendant des fêtes foraines.
Je n'étais pas insociable, je n'aimais juste pas être plongé dans un monde qui n'était pas le miens. J'avais besoin de calme tandis que les autres avaient besoin de bruit et de sourire pour se sentir vivant. Je me souviens de ma mère qui souhaitait me voir dans un petit groupe d'amis, son sourire rassurant et affectif m'avait donné du "courage" pour aller vers les camarades de ma classe. Mais j'étais encore une fois le petit garçon svelte qui perdait à tous les jeux de sport. Alors pour cela je me suis remis dans mes romans en préférant mentir à ma mère au sujet de ma vie sociable, ainsi elle était heureuse et moi j'étais heureux avec mes bouquins.
"Faites que le rêve dévore votre vie, afin que la vie ne dévore pas votre rêve."
- Saint Exupérie
Oh non je n'avais pas à me plaindre de mes parents, ils étaient aimants, et nous élevaient du mieux possible. Ma sœur était ma confidente, et même encore maintenant. Celle-ci ma toujours tenue la main quand j'étais un peu perdu dans ma vie. Certains pourraient croire que j'exagère mais je n'étais pas heureux. Je n'arrivais pas à ressentir ce bonheur avec mes parents, ainsi que ma famille. Je l'ai aimé mais je n'arrivais pas à me mélanger avec eux. Comme aux repas de famille, j'étais celui qui était silencieux au coin de la table entrain de compter le nombre de carreau sur la nappe en tissu de grand-mère, souvent tâcher de gras.
Pour le Noël de mes 15 ans je reçois mon premier ordinateur portable, c'était une révolution. Le soir même je me mis à écrire mes premières nouvelles, mes premiers émois sur ma vie et mon futur sont ainsi en faire mon journal intime. J'avais déjà écrit sur de nombreux carnets mais avec mon ordinateur j'avais une vue sur le monde en plus de la bibliothèque de la ville relativement ennuyante.
C'est donc à 15 ans que je me mis à écrire sérieusement sur internet et ainsi percer dans le domaine de l'écriture.
Park Hyeong
"Nous sommes le 1er octobre 2019 et le jeune Hyeong publie enfin son 3ème roman tant attendu : Move. Celui-ci est traduit dans 6 langues différentes et rencontre un succès grandiose. Malgré tout notre écrivain en herbe, uniquement âgée de 26 ans, reste une personne très discrète. Move est un roman d'adulte sur la perte de mémoire d'un être cher. Un roman touchant qui sera marquer votre lecture."
La presse locale
Tout le monde pense que j'ai eu la vie la plus heureuse et la plus agréable. Moi j'ai simplement envie de hurler foutaise, mon histoire ne sera probablement jamais écrite, tout simplement car je n'ai pas la force ni l'envie d'écrire mon histoire malgré de forte demande. J'ai toujours regretté d'avoir mentit à ma mère ainsi que d'avoir mentit à mon père qui voyait en moi un grand sportif. Je n'ai jamais été le fils de leurs esprits et pourtant j'ai vécu en temps que tel. Mais avant d'avoué la vérité j'ai perdu ma mère dans une maladie incurable. Mon père ne supporte pas son décès et à plongé dans l'alcool et la dépression la plus total. Ma sœur et moi avions que 20 et 17 ans et pourtant nous avons dû faire le rôle de parent avec le comportement de mon père ainsi que les funérailles de ma mère. Suite à cela j'ai tout fais pour me faire de l'argent rapidement en plus d'écrire pour pouvoir continuer de faire vivre la maison familiale ainsi qu'aider les études de ma sœur coûteuse. A cause de cela j'ai mis ma santé de côté et je suis tomber dans l'anorexie la plus total, oui j'ai faillis mourir mais ma sœur m'a beaucoup soutenu contrairement à mon paternel qui continuait de voir en moi le démon pour je ne sais qu'elle raison. Je crois qu'il commence à nous oublier, mais il refuse tout les soins qu'on lui demande alors .. Nous devons vivre ainsi. Moi et ma sœur vivons seuls, alors vous vous doutiez bien que nous sommes préparer à voir notre père mort, gisant sur le sol, la gueule ouverte et étouffé dans son vomis.